Grâce à Roland Béguelin, secrétaire général du Rassemblement jurassien, et à Marcel Boillat, créateur du Front de Libération du Jura – deux solitaires dont l’intelligence et l’opinâtreté ont fait plier le canton de Berne et la Confédération – le canton du Jura existe.
Quinze ans après la barbarie du régime de Pol Pot, le cinéaste Rity Panh revient sur la terre de son pays natal pour y réaliser Neak Srê (Les gens de la rizière). En près de 4 années de terreur khmère rouge (1975 – 1979), des dizaines de milliers d’enfants cambodgiens ont été exterminés, souvent de la manière la plus atroce.
1,5 million de Syriens ont fui au Liban. Un petit nombre d’entre eux peuvent bénéficier de programmes de réinstallation. Deux familles se trouvent à la veille de leur départ pour l’Allemagne. Mais au dernier moment, le destin s’en mêle. L’une des deux familles ne partira finalement pas.
L’Appeau – cette drôle de quête pensée par Sophocle – se rejoue en Pologne au fil d’une dérive fusionnant l’antique et l’actualité, le réel et le fantastique, s’amusant à brouiller les représentations, invitant à observer un monde de la marge.
Imhoof traite le problème central du travail missionnaire d’une manière dense et différenciée, transférable à presque toutes les formes d’exportation d’idéologies. ZURCHER OBERLANDER
Markus Imhoof a découvert cette histoire à travers les récits de sa grand-mère. Très calmement, très affectueusement, il s’implique dans un psychodrame ainsi que dans un flair exotique : un film intelligent, réfléchi, extraordinaire. HOFER ANZEIGER
Au Burkina Faso, la désertification vole les terres et l’émigration vide les villages. Les femmes restées à Kamsé se consacrent à la construction de digues et à la replantation d’arbres pour fertiliser la zone. Elles résistent, refusant de céder les terres au désert, et espèrent le retour de ceux qui ont émigrés, tandis que le jihadisme surgit comme une nouvelle menace.
Cet excellent documentaire, intelligent et sensible, à mi-chemin entre le film-essai et le film-enquête… 24 IMAGES
A voir et à entendre les Hommes du port de Gênes, on comprend ce qui a marqué le cinéaste pour l’éternité: une humanité inouïe, une noblesse rayonnante, une fierté magique à l’égard de leur aristocratie portuaire. LIBERATION
Chronique quotidienne d’un bachelier de Ouagadougou, Laafi joue sur les mots: le titre — «tout va bien» — fait écho à la phrase le plus communément répétée dans la ville: «ça c’est le pays».
Bila, un enfant d’une dizaine d’années, observe avec espièglerie la vie de son village moré au Burkina-Faso. Il se prend d’amitié pour Sana, une vieille femme que le femme tient à l’écart, l’accusant de sorcellerie. Petit à petit, une complicité naît entre ces deux êtres que tout sépare…
Dans ce road-movie règne un climat d’arrière-saison, mélancolique, léger. On y respire à l’aise. TELERAMA, Isabelle Fajardo
Une fine couche entre fiction et réalité, troublante et engageante…
OBJECTIF-CINEMA.COM, Claudia Collao
