Les gens de la rizière (1994)
On y trouve une grande adhésion aux petits détails de la misère quotidienne, aux caractères physiques des éléments naturels, les plaies des sauterelles, de la pluie… Et l’on perçoit fort bien le contexte socio-économique – avec les villes toujours hors du champ, où la cure hospitalière coûte tant de sacs de riz mais ne sert à rien. Extraordinaire tour de force de Peng Phan dans le rôle de la veuve qui perd l’esprit par excès de travail, l’excès d’amour envers son mari disparu, envers ses enfants encore faibles…
POSITIF, Lorenzo Codelli