Thelma (2001)
Dans ce road-movie règne un climat d’arrière-saison, mélancolique, léger. On y respire à l’aise. TELERAMA, Isabelle Fajardo
Une fine couche entre fiction et réalité, troublante et engageante…
OBJECTIF-CINEMA.COM, Claudia Collao
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Karnaval (1999)
Karnaval (…) est un film extraordinaire. D’autant plus extraordinaire qu’il n’est construit qu’avec des éléments très ordinaires. LE MONDE, Jean-Michel Frodon
Le cinéaste traite du défoulement collectif sans solliciter le rire complice des spectateurs. L’entière réussite de son approche est affaire de cadrages à l’impudeur calculée (…) et surtout de morale. POSITIF, Françoise Audé
Un soir après la guerre (1998)
«La trame du film est captivante, riche de péripéties et Rithy Panh fait preuve d’un sens visuel d’une rare élégance, servi en cela par la caméra talentueuse de Christophe Pollock.» VARIETY
C’est un mélo, c’est-à-dire une tragédie narrée sur le mode mineur – à hauteur d’une poignée de personnages modestes, avec leurs sentiments comme ressorts visibles des événements. LE MONDE
Un témoignage accablant sur le délabrement du Cambodge. TELERAMA
Balkanisateur (1997)
Un désastre drôle et ironique plein d’inattendus dans une Babel des langues où perosnne ne se comprend. LIBERATION, Sophie Giannaka
Goritsas change de ton et il passe du drame à la comédie de situation pour faire apparaître un désordre typiquement balkanique. GRECE HEBDO
12 Blind Date (1997)
Blind Date 12 jeunes réalisateurs – Suisse Réunir un millier de synopsis sur le thème du Blind Date, en choisir une quinzaine qui deviendront des courts métrages, c’est une façon de provoquer la rencontre et d’aller à la découverte d’autres imaginaires. En un mot, c’est s’engager à vivre soi-même le thème qu’on a choisi de défendre. Imdb Swiss Films
Les raisons du coeur (1997)
Imhoof traite le problème central du travail missionnaire d’une manière dense et différenciée, transférable à presque toutes les formes d’exportation d’idéologies. ZURCHER OBERLANDER
Markus Imhoof a découvert cette histoire à travers les récits de sa grand-mère. Très calmement, très affectueusement, il s’implique dans un psychodrame ainsi que dans un flair exotique : un film intelligent, réfléchi, extraordinaire. HOFER ANZEIGER
Les hommes du port (1995)
Cet excellent documentaire, intelligent et sensible, à mi-chemin entre le film-essai et le film-enquête… 24 IMAGES
A voir et à entendre les Hommes du port de Gênes, on comprend ce qui a marqué le cinéaste pour l’éternité: une humanité inouïe, une noblesse rayonnante, une fierté magique à l’égard de leur aristocratie portuaire. LIBERATION
Bye Bye (1995)
Bye-Bye, c’est d’abord Marseille, jamais aimée, toujours folklorisée, écartelée entre pagnolades passéistes, gaudrioles tapiesques, ou ratonnades lepénistes, et traitée, cette fois, comme un grand corps humain, vibrant, vivant. TÉLÉRAMA, Vincent Rémy
La danse du singe et du poisson (1994)
Quinze ans après la barbarie des Khmers rouges, le cinéaste cambodgien Rithy Panh revient dans son pays pour y réaliser Les Gens de la Rizière. Pierre-Alain Meier
Les gens de la rizière (1994)
On y trouve une grande adhésion aux petits détails de la misère quotidienne, aux caractères physiques des éléments naturels, les plaies des sauterelles, de la pluie… Et l’on perçoit fort bien le contexte socio-économique – avec les villes toujours hors du champ, où la cure hospitalière coûte tant de sacs de riz mais ne sert à rien. Extraordinaire tour de force de Peng Phan dans le rôle de la veuve qui perd l’esprit par excès de travail, l’excès d’amour envers son mari disparu, envers ses enfants encore faibles…
POSITIF, Lorenzo Codelli