Quinze ans après la barbarie du régime de Pol Pot, le cinéaste Rity Panh revient sur la terre de son pays natal pour y réaliser Neak Srê (Les gens de la rizière). En près de 4 années de terreur khmère rouge (1975 – 1979), des dizaines de milliers d’enfants cambodgiens ont été exterminés, souvent de la manière la plus atroce.
«La trame du film est captivante, riche de péripéties et Rithy Panh fait preuve d’un sens visuel d’une rare élégance, servi en cela par la caméra talentueuse de Christophe Pollock.» VARIETY
C’est un mélo, c’est-à-dire une tragédie narrée sur le mode mineur – à hauteur d’une poignée de personnages modestes, avec leurs sentiments comme ressorts visibles des événements. LE MONDE
Un témoignage accablant sur le délabrement du Cambodge. TELERAMA
Quinze ans après la barbarie des Khmers rouges, le cinéaste cambodgien Rithy Panh revient dans son pays pour y réaliser Les Gens de la Rizière. Pierre-Alain Meier
On y trouve une grande adhésion aux petits détails de la misère quotidienne, aux caractères physiques des éléments naturels, les plaies des sauterelles, de la pluie… Et l’on perçoit fort bien le contexte socio-économique – avec les villes toujours hors du champ, où la cure hospitalière coûte tant de sacs de riz mais ne sert à rien. Extraordinaire tour de force de Peng Phan dans le rôle de la veuve qui perd l’esprit par excès de travail, l’excès d’amour envers son mari disparu, envers ses enfants encore faibles…
POSITIF, Lorenzo Codelli
